Le migliori poesie inserite da Eclissi

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Scritta da: Eclissi
Chiudo la porta.
Resto in silenzio
Tra il pavimento
e il Dolore alato
che copre ogni cosa
Anelo a un altrove
il mio corpo immobile
smette d'esser mio
Morsi dell'Invisibile
aprono orizzonti oscuri
spalancano squarci di cielo gelido
che dormivano in me
Cristalli di incertezze
cadono dal soffitto.
La mia schiena è fredda.
Sentieri di sale attraversano il tempo
ed il viso...
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    Scritta da: Eclissi

    La forma de querer tù...

    La forma de querer tù
    es dejarme que te quiera.
    El sì con que te me rindes
    es el silencio. Tus besos
    son ofrecerme los labios
    para que los bese yo.
    Jamás palabras, abrazos,
    me dirán que tù existías,
    que me quisiste: Jamás.
    Me lo dicen hojas blancas,
    mapas, augurios, teléfonos;
    tù, no.
    Y estoy abrazado a ti
    sin preguntarte, de miedo
    a que no sea verdad
    que tù vives y me quieres.
    Y estoy abrazado a ti
    sin mirar y sin tocarte.
    No vaya a ser que descubra
    con preguntas, con caricias,
    esa soledad inmensa
    de quererte sólo yo.
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      Scritta da: Eclissi
      Oggi noi viviamo in un nuovissimo regno,
      E l'ordito delle circostanze avviluppa il nostro corpo
      Bagna il nostro corpo
      In un alone di gioia.
      Ciò che talvolta agli uomini d'un tempo capitò
      d'intuire grazie alla musica
      Noi lo realizziamo ogni giorno nella realtà pratica.
      Ciò che per essi era campo dell'inaccessibile e
      dell'assoluto
      Per noi è cosa semplicissima e ben nota.
      Eppure, quegli uomini non li disprezziamo;
      Noi sappiamo di dover molto ai loro sogni,
      Sappiamo che non saremmo nulla senza l'ordito di
      dolore e gioia di cui è fatta la loro storia,
      Sappiamo che quando attraversavano l'odio e la paura,
      quando si urtavano nel buio
      Quando, poco a poco, tracciavano la propria storia
      In sé recavano la nostra immagine.
      Noi sappiamo che non sarebbero mai stati né mai
      avrebbero potuto essere, se nel profondo di sé non
      avessero nutrito questa speranza,
      Sappiamo che senza il loro sogno non sarebbero
      riusciti neppure a esistere.
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        Scritta da: Eclissi

        El alma tenias

        El alma tenias
        tan clara y abierta,
        que yo nunca pude
        entrarme en tu alma.

        Busquè los atajos angustos,
        los pasos altos y difficiles...
        a tu alma se iba
        por caminos anches.

        Preparè alta escala
        - sonaba altos muros
        guardàndote el alma-,
        pero el alma tuya
        estaba sin guarda
        de tapíal ni cerca.

        Te busquè la porta
        estrecha del alma,
        pero no teneba,
        de franca que era,
        entradas tu alma.

        En dónde empezaba?
        Acàbaba, en dònde?
        Me quedè por siempre
        sentado en las vagas lindes de tu alma.
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          Scritta da: Eclissi
          In realtà c'erano diversi tipi di silenzi:
          quello della notte. Ci era necessario;
          quello del compagno che ci lasciava piano;
          quello che osservavamo in segno di lutto;
          quello del sangue che circola lento;
          quello che ci ragguagliava sugli spostamenti degli scorpioni;
          quello delle immagini che ci passavamo e ripassavamo nella mente;
          quello delle guardie che tradiva stanchezza e routine;
          quello dell'ombra dei ricordi bruciati;
          quello del cielo plumbeo di cui non ci perveniva quasi nessun segno;
          quello dell'assenza, l'accecante assenza della vita.
          Il silenzio più duro, più insopportabile, era quello della luce. Un silenzio potente e molteplice. C'era il silenzio della notte, sempre uguale, e poi c'erano i silenzi della luce. Una lunga e interminabile assenza.
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            Scritta da: Eclissi

            Il vento e l'Anima

            Con tale veemenza il vento
            arriva dal mare, che i suoi suoni
            elementari contagiano
            il silenzio della notte.

            Solo nel tuo letto lo ascolti
            battere insistente sui vetri,
            piangendo e chiamando
            come perduto senza nessuno.

            Non è più lui a tenerti insonne,
            ma un'altra forza
            di cui il tuo corpo oggi è prigione,
            fu vento libero, e ricorda.
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              Scritta da: Eclissi

              Duetto

              - Tes yeux ont tissè une lumière étrange dans mon regard...
              - C'est que tu as réveillè le bois et les marins du bois.
              - Il fait bleu. Où suis-je?
              - Dans mes bras. Là où ta rivière prend feu.
              - Et cette lune sur mon cou?
              - C'est ma nuit qui veut sceller ta peau.
              - Commencement?
              - Commencements.
              - Et pourquoi éclos-tu les paupières closes?
              - Pour mieux voir ta hâte éclabousser mon attente. Pour entendre nos lèvres décoller.
              - Toi et moi, vol de cris.
              - Toi et moi, ailes migratrices du poème.
              - Je serai pour toi l'oiseau et le chasseur.
              - Tu ne me vaincras pas: je m'offrirai à ton fusil.
              - Je le planterai dans ton cœur jusqu'à la conquête.
              - Ce n'est qu'en perdant qu'on mérite le voyage.
              - Comment arriver? Tu as le corps nombreux de l'illusion.
              - Pourquoi arriver? Sois la main durable des fantasmes.
              - Tes cuisses, portails du purgatoire des paresseux.
              - Mes cuisses, barreaux de la prison qui libère.
              - Femme j'ai soif, verse-toi.
              - Que tes noms t'abreuvent: ils perlent sur mes lèvres.
              - Je laisserai les pécheurs venir à toi.
              - Mais le violon reste verrouillè. Sauras-tu le déboutonner?
              - j'apprendrai. Je le secouerai tel un arbre jusqu'à faire couler toutes ses musiques sur ma langue. Je le travaillerai comme l'artisan son or, comme le dépravè sa damnation.
              Je l'apprendrai.
              - Et tu me feras tienne, brigand?
              - Sans cesse et jamais.
              - J'aime le frisson que tu arracheras de ma gorge.
              - Alors viens. Le vin recule sans toi.
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                Scritta da: Eclissi

                Lorsque je devins fruit

                Fille et garçon je fus conçue sous l'ombre de la lune
                Mais Adam fut sacrifiè à ma naissance,
                Immolè aux vendeurs de la nuit.
                Et pour combler le vide de mon autre essence

                Ma mère me baigna dans les eaux du mystère,
                me plaça sur le bord de chaque montagne
                et me livra au grondement des questions.
                Elle me voua à l'Eve des vertiges
                Et me pétrit de lumière et de ténèbres
                Pour que je devienne femme centre et femme lance
                Transpercée et glorieuse
                Ange des plaisirs qui n'ont pas de nom.

                Etrangère je grandis et personne ne moissonna mon blè.
                Je dessinai ma vie sur une feuille blanche,
                Pomme qu'aucun arbre n'enfanta,
                Puis je l'ai fendue et j'en suis sortie
                En partie vêtue de rouge et en partie de blanc.
                Je ne fus pas seulement dans le temps ou en dehors de lui
                Car j'ai mûri dans les deux forêts
                Et je me souvins avant de naître
                Que je suis une multitude de corps
                Que j'ai longtemps dormi
                Que j'ai longtemps vécu
                Et lorsque je devins fruit
                Je sus ce qui m'attendait.

                J'ai priè les sorciers de prendre soin de moi
                Alors ils m'emmenèrent.
                J'étais
                Mon rire
                Doux
                Ma nuditè
                Bleue
                Et mon péché
                Timide.
                Je volais sur une plume d'oiseau
                et devenais oreiller à l'heure du délire.
                Ils couvrirent mon corps d'amulettes
                Et enduisirent mon coeur du miel de la folie.
                Ils gardèrent mes trésors et les voleurs de mes trésors
                M'apportèrent des silences et des histoires
                Et me préparèrent pour vivre sans racines.

                Et depuis ce temps-là je m'en vais.
                Je me réincarne dans le nuage de chaque nuit et je voyage.
                Je suis la seule à me dire adieu
                Et la seule à m'accueillir.
                Le désir est ma voie et la tempête ma boussole
                En amour je ne jette l'ancre dans aucun port.
                La nuit j'abandonne la plupart de moi-même
                Puis je me retrouve et m'étreins passionnément au retour.
                Jumelle du flux et du reflux
                De la vague et du sable du bord
                De l'abstinence de la lune et de ses vices
                De l'amour
                Et de la mort de l'amour.
                Le jour
                Mon rire appartient aux autres et mon dîner secret m'appartient.
                Dans la maison de mon corps prennent refuge mes états chaque soir,
                Et chaque matin on me réveille de mon absence.
                Ceux qui comprennent mon rythme me connaissent,
                Me suivent mais ne me rejoignent pas.
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